Prenons un instant pour réfléchir à nos vies, à nos valeurs, à ce que nous offrons au monde. Nous sommes nombreux à croire en la bonté, à vouloir agir avec bienveillance envers ceux qui croisent notre chemin. Mais cette gentillesse, que nous portons comme une lumière intérieure, est parfois mise à l’épreuve, détournée, exploitée. Alors, posons-nous cette question : dans un monde parfois rude, est-il toujours possible de rester soi-même ?
Pourquoi, quand on est bon, on est perçu comme "con" ? Pourquoi cette gentillesse, ce besoin naturel ou appris de bien agir, devient pour certains une faiblesse, un défaut, une porte ouverte à l’abus ? On se donne à cœur ouvert, on tend la main, on s’efforce d’être juste, aimable, serviable, parfois même au détriment de soi-même. Parce que c’est ce qu’on nous a appris, parce que c’est ce qu’on croit juste, ou peut-être simplement parce qu’on est comme ça.
Mais la vie à ce drôle de talent de nous confronter à des personnes qui ne fonctionnent pas comme nous; des personnes qui voient en notre bonté une occasion, qui s’en saisissent, qui manipulent, qui profitent. On se retrouve là, face à une réalité dure, brutale, une question qui s’impose et qui s’installe : est-ce que je fais bien d’être bon ? Est-ce que ma gentillesse, mes valeurs, mon humanité sont vraiment des forces ? Ou ne sont-elles que des armes qui me blessent moi-même dans un monde qui semble parfois n’avoir ni pitié, ni respect ?
C’est là que les questions s’enchaînent; elles tourbillonnent, elles frappent, elles troublent : dois-je continuer à être gentil avec tout le monde ? Dois-je choisir mes batailles, réserver mon respect à ceux qui le méritent ? Dois-je répondre aux coups par des coups, abandonner un instant ma douceur pour défendre ce que je suis ? Peut-on rester soi-même dans un monde qui cherche parfois à nous changer, à nous user ?
Mais voilà, en cherchant ces réponses, quelque chose de plus grand surgit. Une vérité simple; une vérité forte : je suis ce que je suis. Et ce que je suis, c’est quelqu’un de bon, de serviable, de spontané; quelqu’un qui agit par conviction, par amour de ce qui est juste. Et je refuse de laisser la noirceur des autres m’éteindre.
Alors je fais ce choix. Je lâche prise. Ceux qui méprisent ma gentillesse, ceux qui répondent à ma bonté par la méchanceté, je les laisse dans leur monde. Je ne m’attarde pas sur eux; je ne m’abaisse pas à leur niveau. Je continue mon chemin, avec mes valeurs, avec ma lumière, avec ma foi que cette bonté n’est pas une faiblesse, mais une force. Une force qui me libère.
Parce qu’en fin de compte, ce monde n’a pas besoin de plus de colère, il n’a pas besoin de plus de méchanceté; il a besoin de ces âmes qui tiennent bon, qui restent vraies, qui montrent que même dans les tempêtes, il est possible de garder son cœur ouvert, ses intentions pures, sa bonté intacte. Être bon, ce n’est pas être faible, c’est être fort. Fort face à l’injustice, fort face à la méchanceté, fort face à un monde qui oublie parfois ce que c’est que d’être humain.
Ce texte, c’est une réflexion, un partage; c’est une voix que beaucoup reconnaîtront comme la leur. Si ces mots résonnent en toi, si tu te sens touché ou compris, laisse cette réflexion t’accompagner; partage-la à ton tour. Parce qu’ensemble, en choisissant de rester vrais, en restant fidèles à nos valeurs, nous pouvons être cette lumière dans un monde qui en a tant besoin.
Nadia B.